Il ne m'a pas eu.

La fatigue a vaincu, la semaine dernière, mon envie de blogger. J'ai bien fini le marathon, mais je dois avouer que ça a été la matinée la plus éprouvante de ma vie (bon je pense qu'à 26 ans j'ai le temps d'en vivre d'autres de ce même acabit).

Pour vous résumer rapidement la course : je suis partie beaucoup trop vite.
J'ai bouclé le premier semi en 1h49 (sachant que je tablais sur 1h52) et la suite n'a pas été grandiloquente. Dés le 28éme kilomètre, j'ai commencé à marcher (et là, quand tu commences à t'arrêter pour marcher, ben t'es fichu). Au 35éme j'avais envie de pleurer tellement j'avais mal aux jambes. J'avais l'impression de ne pas avancer.
J'ai finalement passé la ligne d'arrivée en moins de 4h. J'ai battu mon "record" d'une minute, mais ça n'a pas suffit. 5 minutes après avoir vaincu c'est 42km et quelques, je me suis mise à pleurer pendant 15-20 min. Impossible de m'arrêter. La honte.
Imaginez la tête des personnes autour de moi.

J'ai passé une matinée exécrable (bon ça c'est moi qui l'ai voulu comme dirait mon amoureux). J'ai détesté amèrement cette course (c'est le marathon le plus dur que j'ai courru), mais je suis fière de l'avoir combattue et de l'avoir vaincue.

Et, je vais attendre quelques mois pour remettre ça.
(bon ça ne m'a pas empêché d'aller trottiner 45min dimanche).

"Les récompenses" ou encore "tout ça pour ça"